samedi 10 octobre 2009

Un petit clin d'oeil pour notre Fenouillette adorée qui travaille avec toute son énergie ce morceau si connu de Mozart...et qui nous donne du fil à retordre!!
Allez vas-y, marche!

Qui veut la peau de Roger Rabbit..la réponse en musique...

Et puis quelques autres extraits de morceaux sur ce piano géant pour le fun...
quand je vous dis que le piano, c'est le pied!!! La preuve!! Entertainerez-vous pour jouer du Scott Joplin!! Je vous interdis de nous demander de jouer la même chose avec ma fenouillette adorée...notre clavier à nous, il est tout petit!!

vendredi 9 octobre 2009

Il était une fois l'homme....

Bonjour à tous,
Encore un message d'humanité, que j'adresse à toute une génération qui a entendu cette musique de générique de dessin animé, fut un temps à la télé ...oui ce générique, "il était une fois l'homme"...souvenez-vous ! Cet orgue qu'on entendait et ce morceau de bach, oui... la toccata et fugue en ré mineur. Chaque fois que je l'entendais, je me disais au fond de moi, qu'un jour je trouverai la partition, je l'apprendrai et je la jouerai... je l'ai fait mais juste le générique rien que pour le plaisir. Je sais que vous le connaissez tous, je sais aussi que lorsqu'on joue de l'orgue on joue avec ses mains et avec ses pieds. Quelle dextérité, et quelle prouesse faut-il avoir! Imaginez comment il faut compartimenter son cerveau pour jouer de manière différente avec ses 4 membres. Et bien regardez et appréciez cette fois-ci ce morceau ...juste un petit extrait pour vous rappeler...mais là, c'est en duo, et avec...bon regardez!!!

... qui fait jouer ses mains sur un morceau de bois

un "quatre mains" guitare ? c'est pas possible ? bin tiens 'agade don'ça :


jeudi 8 octobre 2009

Pédagogie Freinet

En cherchant sur internet, toujours en questionnement par rapport à la méthode d'apprentissage de l'éducation nationale, je suis tombée sur le site de Célestin Freinet http://freinet.org/pef/gra4page.htm
Je connaissais la méthode Freinet ayant vu le film qui a été fait sur cet instituteur d'après la première guerre mondiale.
Je voulais vous faire part d'une petite partie de sa réflexion qui me semblait juste est tellement d'actualité

"L'instituteur fait une leçon, la plupart du temps sans conviction ni chaleur, car il n'y a rien qui use plus et qui déforme comme de pontifier sans cesse. Il est prouvé aujourd'hui que, à de très rares exceptions près, et sur quelques sujets seulement, l'enfant écoute rarement avec tout son être. La passivité n'est pas son fait. Il se donne à l'éducateur tout juste assez pour éviter la punition ou l'échec à l'examen pendant que le meilleur de son être continue à suivre la ligne vitale de ses intérêts profonds et de ses besoins. Avant même que la psychologie ait dévoilé ce dédoublement mortel pour l'école, les pédagogues avaient senti l'insuffisance des leçons doctorales puisqu'ils avaient vu la nécessité de les doubler et de les prolonger par l'étude sur le manuel de cette même leçon. Rabâchage plus fastidieux encore et qui ne donnait quelque rendement que si on en contrôlait scrupuleusement l'exécution par les résumés à apprendre par cœur et les innombrables devoirs d'application.
Et c'est ce travail anormal et excédant qui use les générations d'écoliers, les dégoûte du travail et, parfois, hélas ! les fait haïr l'école. Devoirs et leçons sont aussi à la base de tout le système de coercition imaginé par les règlements ou les pédagogues. Il est impossible de travailler avec les enfants dans l'atmosphère de confiance et de collaboration indispensable à toute œuvre d'éducation quand tout au long du jour le maître, livre en mains (car il n'a pas besoin, lui, de savoir par cœur, et ce n'est pas là la moins criante des injustices), contrôle leçons et devoirs. Les punitions sont le complément nécessaire de cette méthode de travail. Ah ! si nous pouvions supprimer dans nos classes toutes les leçons faites ex-cathédra par l'éducateur ; si nous pouvions supprimer toutes les leçons à apprendre, tous les devoirs à faire ! Comme l'école paraîtrait alors, aux enfants et aux adultes, lumineuse et claire ; comme on y travaillerait avec joie, sans aucune hypocrisie, comme la collaboration y serait agréable et combien changerait le rôle de l'éducateur qui vivrait enfin, au milieu d'enfants vivants, au sein de la vraie vie !

Ou encore


Invariant n° 13
Les acquisitions ne se font pas comme l'on croit parfois, par l'étude des règles et des lois, mais par l'expérience. Etudier d'abord ces règles et ces lois, en français, en art, en mathématiques, en sciences, c'est placer la charrue devant les boeufs.

http://freinet.org/pef/invari_f.htm

Les invariants de Mr Freinet paraissent tellement juste et du coup l'apprentissage que l'on a eu à subir et que nos enfants subissent paraît complètement injuste.
Comme on a pu discuter de l'apprentissage de la musique avec Alice, on apprend les fondamentaux dans la douleur car c'est comme cela que l'on voit les choses dans notre monde judéo-chrétien. Nous avons péché donc il faut souffrir dans tout nos apprentissages de la vie, rien ne doit avoir un quelconque rapport avec le plaisir....

Pianoter

Je voulais juste glisser le lien de cette vidéo pour Alice, mais je trouve que ça aurait été dommage de ne pas la partager avec vous.